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corde

logmardi, 25-Sep-2007

Bob DENARD, le corsaire de la République !

"Jean Bart, le corsaire du Roi a sauvé la France de la famine en attaquant les navires anglais, Bob Denard accomplit pour l' Etat, des missions que l'Armée ne pouvait assurer Ce baroudeur à la fois affairiste et romantique est le dernier soldat perdu. La France et l'Afrique du Sud l'ont aidé et utilisé avant de se boucher le nez avec horreur . C'est l'homme de toutes les sales guerres celles que les Etats font faire par une main-d’œuvre spécialisée, en regardant ailleurs! Qu'il repose en Paix ! " JS JS

corde

IB

Colonel Bob Denard ou Said Mustapha Mahdjoub (né Gilbert Bourgeaud, le 7 avril 1929 à Bordeaux et mort à Grayan-et-l'Hôpital, dans le Médoc le 13 octobre 2007, il était atteint de la maladie d'Alzheimer), était un militaire, plus connu en tant que mercenaire français.

Ce mercenaire est sûrement le plus influent et le plus connu de tous les mercenaires ayant opéré en Afrique depuis les indépendances des pays de ce continent. Il a affirmé avoir effectué plusieurs de ses opérations avec l'aval de l'état français.


- Il est fils d'un militaire de la coloniale. Résistant à 16 ans, il s'engage ensuite comme volontaire pour l'Indochine en tant que matelot seconde classe en 1944. Devenu quartier-maître dans les commandos de la marine en Indochine et en Algérie, il quitte l'armée en 1952, et accepte une place de conducteur d'engins et de mécanicien au Maroc. Il entre ensuite dans la police de ce pays toujours sous protectorat français. "En 1954, il a été reconnu coupable de complot pour assassiner le premier ministre Pierre Mendès France et condamné à 14 mois de prison."

BD

Sa carrière de mercenaire commence dans les années 60, avec la période convulsive de la décolonisation et de la croisade anticommuniste en Afrique: du Katanga au Biafra, du Yémen au Tchad, il est l'homme de main des services français et de Jacques Foccart, le maître d'œuvres de la politique post-coloniale gaulliste. Celle qui octroie l'indépendance aux anciennes colonies, pour mieux les ferrer ensuite à force de corruption, de coups tordus armés et de dépendance économique.

. Il participe à des opérations militaires impliquant des mercenaires en Rhodésie (Zimbabwe) en 1977, au Yémen, en Iran, au Nigeria, au Bénin, au Gabon (où il est instructeur de la garde présidentielle) , en Angola en 1975, au Cabinda en 1976, au Zaïre et aux Comores, l'un des pays les plus instables de la planète.
- De 1960 à 1963, il sera l'un des chefs des « affreux » du Katanga, une province du Congo Belge (Zaïre), en soutenant Moïse Tshombé qui vient de déclarer l'indépendance du Katanga le 11 juillet 1960. Il s'est notamment distingué en faisant défiler tous ses officiers qu'ils soient noir ou blanc dans une stricte égalité (jusque là, les blancs passaient en premier). Le 21 janvier 1963 c'est la chute de Kolwezi et la défaite des mercenaires, qui se réfugient en Angola avec l'accord du régime portugais. Ils seront rapatriés en France où ils seront accueillis par les gendarmes.
- Puis, il part d’août 1963 à la fin 1964 pour le Yémen pour le compte du MI65 avec 17 mercenaires, dans la 1re armée royaliste, financée par l'Arabie saoudite, contre les républicains soutenus par les égyptiens de Nasser. Il est chargé d'encadrer les Touaregs. La France donne son accord tacite, non officiel,6.
- Il revient fin 1964 au Congo R D, à la tête du 1er choc qu'il a créé. En prenant des mercenaires issus des Paras et de la Légion, il forme ce petit bataillon avec l'aide d'une poignée de Katangais. Il contribue à la victoire sur les rebelles communiste de Gbenie, Soumialot et Mulele. En intervenant sur un territoire grand comme la moitié de la France, tout en ayant de nombreux morts et blessés, il permettra à la population de réintégrer leur villes et villages. En 1967, arriva la tragédie des mercenaires pris au piège de Mobutu.
- Bob Denard intervient de nouveau pour le MI6 en Angola en 1975 avec l'UNITA de Jonas Savimbi.

Les Comores

C'est sur la demande de la France que le mercenaire Bob Denard intervient pour la première fois aux Comores, fraîchement indépendantes, le 5 septembre 1975. Il arrête le président Ahmed Abdallah et le remplace par Ali Soilihi, mieux perçu par la France.

Après avoir raté un un coup d'état au Bénin en 1977, Bob Denard est de retour aux Comores en 1978 à la tête de 43 mercenaires. Le président Soilihi, tombé en disgrâce auprès de la France, trouva la mort dans l'opération, et fut remplacé par Ahmed Abdallah, l'ancien président. Resté sur place, Bob Denard s'occupera d'organiser une garde présidentielle, forte de 600 Comoriens encadrés par une poignée d'officiers européens, qui entre en concurrence avec les Forces armées comoriennes. Une petite armée personnelle bien entraînée qui lui permettra de faire régner son autorité dans l'archipel, de développer ses propres intérêts commerciaux et qui sera disponible à tout moment pour d'autres missions délicates en Afrique.Il se marie sur place, se convertit à l'islam sous le nom de Saïd Mustapha Mahdjoub, s'occupe de développement (construction de routes, ferme de 600ha à Sangali, etc.). Son autorité est alors incontestée. Les frais d'entretien de cette armée sont réglés par l'Afrique du Sud. La RFI des Comores devient le centre d'un trafic qui permet à l'Afrique du Sud, sous embargo international, de se fournir en armes. L'Etat de l'apartheid se sert des Comores, situées entre la côte du Mozambique et le Madagascar, pour contourner l'embargo international auquel il est soumis ou comme base logistique dans ses opérations militaires contre les pays africains qui lui sont hostiles: le Mozambique et l'Angola.

op

- En 1989, Bob Denard est lâché par son protecteur-bailleur de fonds sud-africain, qui est contraint d'abandonner progressivement la politique d'apartheid et n'a plus besoin de ce sulfureux et encombrant personnage. De son côté, le président comorien Abdallah voudrait se débarrasser de l'emprise de Denard. Celui-ci, accompagné de deux de ses plus proches collaborateurs, essaye d'obtenir du président Ahmed Abdallah la dissolution de l'armée comorienne au profit de "sa" Garde présidentielle, lors d'un "entretien" dans la nuit du 26 novembre 1989. A la fin de cet entretien mouvementé, on compte deux cadavres criblés de balles: celui du président Abdallah et de son garde du corps Jaffar.

Les parachutistes français interviennent alors, évacuant Denard et ses hommes vers... l'Afrique du Sud.

op 2

- Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1995, Denard renverse Said Mohamed Djohar avec une trentaine d'hommes débarqués de Zodiacs sur les côtes comoriennes. Une fois la mission terminée, Denard et son équipe sont rapatriés vers la métropole par les services secrets français. Mohamed Taki, adoubé par Paris, accède à la présidence comorienne. Ce sera Eric Denard, fils de Bob, qui aura la tâche d'administrer le patrimoine familial aux Comores. Le père se contentant, en théorie, de soigner ses vignes dans le Médoc.

web

Bob Denard, le corsaire de la République
recrute-t-il des mercenaires en Italie?
(en 2002)

- A 73 ans, le mercenaire Bob Denard, s'est-il vraiment rangé des affaires dans sa propriété du Médoc? Guido Papalia, procureur de la ville de Vérone, au nord-est de l'Italie, en doute. Il soupçonne le "corsaire de la République", comme Denard aime se définir, de vouloir reprendre la main dans son ancien fief des îles Comores, cette colonie française devenue "indépendante" en 1975.

corde

"Depuis la fin de la guerre froide, l'Occident pour des raisons géopolitiques fait travailler des sociétés privées chargés de la sécurité des biens et de leurs ressortissants. Ce sont d'anciens commandos qui font ces missions. Cela pose diverses interrogations : pour les USA ,une présence omnipotente de sociétés militaires "privées" qui jusque là avaient assuraient des missions de protection du personnel militaire et de protéger les convois ??? très importantes au regard du nombre de militaires américains en poste,voient leur rôle s'amplifier et à combattre au front afin de combler le manque de troupes qui rentrent aux States ! Cela pose de sérieux problèmes... et des réactions de la population irakienne. Le rôle de ces entreprises fait débat . Aussi l'appat du gain pour ces mercenaires "occidentaux" la nationalité de leur employeur leur importe t'ils? seraient ils tentés d'aller au plus offrant, ce qui serait un danger pour les démocraties." JS JS